Il est possible de faire pousser des plantes sans terre. Celle-ci est alors remplacée par un substrat neutre (billes d’argile, sable, feutre horticole…), voire même par de l’eau. C’est ce qu’on appelle l’hydroponie ou hydroculture. D’ailleurs, saviez-vous que 70 % des tomates que nous mangeons hors-saison sont issues de la culture hydroponique ?
En effet, il est très simple et amusant, chez soi, de voir grandir des plantes vertes sans aucun ajout de terre. Comment ça marche ?
La plupart des orchidées sont des épiphytes vivant dans un état «suspendu». Accrochant les racines aériennes à l’écorce des arbres, ils reçoivent l’humidité de l’air ou des ruisseaux d’eau de pluie. Ils tirent des substances utiles des couches mourantes et des feuilles pourries.
Il est impossible de recréer un climat tropical dans un immeuble résidentiel, mais les conditions individuelles peuvent être rapprochées des conditions naturelles. De plus, la présence d’un substrat n’est pas la chose la plus importante lors de la garde d’une orchidée. Beaucoup plus important pour assurer une hydratation, une nutrition et un échange d’air uniformes des racines.
Il existe de nombreuses méthodes de culture – dans le cortex, sur les blocs, en culture hydroponique et même à racines nues dans un pot en verre. Cette dernière option n’est pas connue de beaucoup, mais elle est très intéressante, vous devez donc y porter une attention particulière.
Les matériaux qui sont principalement utilisés pour ce type de culture sont sans doute l’argile expansée mais vous pouvez aussi utiliser de la perlite, du gravier classique ou du sable. Autant d’éléments inertes qui n’apportent rien aux plantes en termes de nourriture.
Mais ils soutiennent simplement le système racinaire et aident la plante à pousser verticalement.
Ensuite, nous aurons besoin d’un pot sans trous de drainage au fond. Il peut également s’agir d’un simple couvercle ou d’un récipient en verre. Ensuite, il nous faut le vrai vase, le percé.
On peut utiliser un vieux pot en plastique pour percer le fond, ou le récipient de ricotta.
La première chose à faire est d’enlever les tiges florales avec des ciseaux désinfectés et stérilisés utilisés spécifiquement pour le jardinage et de couper sur le premier nœud. C’est parce que si on coupait directement à la base, s’il devait infecter la plaie, il irait directement à la couronne de la plante. Au lieu de cela, il s’arrêtera au nœud.
Ensuite, nous libérons les racines de la terre après l’avoir retirée du pot. À ce stade, nous allons supprimer toutes les racines qui ne sont ni vertes ni verdâtres. Maintenant, nous plantons dans le nouveau pot transparent avec de l’argile au lieu de la terre. Une fois le soutirage terminé, nous devons passer au deuxième navire. Mettons environ 2cm d’eau puis on peut aller insérer le premier vase dans le second.
Dans les jours suivants, l’eau atteindra les racines par capillarité, les nourrissant.
Au fil du temps, la plante s’adaptera à sa nouvelle maison et les racines n’auront plus une couleur verdâtre mais prendront une couleur blanchâtre.
Le substrat en matériau expansé n’offre pas à la plante les sels minéraux ou ce dont elle a besoin, c’est pourquoi il faut utiliser un engrais à dissoudre dans l’eau. Il est préférable d’en utiliser un spécifique mais aussi l’universel peut convenir, l’important est de mettre un dixième de ce qui est écrit sur l’emballage. A chaque fois que nous arrosons notre plante il sera donc indispensable d’ajouter de l’engrais à l’eau .